Cintrage & Outils a réalisé une formation en cintrage de produits tubulaires intégrant à la fois, des Utilisateurs, un Représentant des Méthodes et un Superviseur de la Qualité, via des modules théorique et pratique, dispensés sur le site historique d’Annonay, haut-lieu de la fabrication de Bus et de Cars (*), équipant autant l’Hexagone que le reste du monde.
Soit le cintrage dans toute sa variété (carrés, rectangles, tubes, sous des dizaines de dimensions) issus de matières diverses (cuivre, laiton, acier, inox) pour des références innombrables liées à des demandes spécifiques et des options variées autour du Globe – contraintes similaires pour feu ALSTHOM (feu ALSTOM as well) avec des Métros et des TGV « mondialisés » voir « tropicalisés ».
Mais aussi des équipements divers (trois grandes marques représentées par une dizaine de modèles couvrant trois décennies d’évolution) autorisant C&O à démontrer selon ses préceptes intangibles, que les mêmes règles s’appliquent, quelque soit le nombre d’axes, quelque soit l’énergie principale, enfin quelque soit les spécificités du software.
Enfin des Outils innombrables, ayant survécu à des volumes gigantesques malgré la piètre qualité de leur définition originelle – toujours issus de choix « unilatéraux » du fournisseur qui comme dans tous les Ateliers du Monde, œuvrent un certain temps avant d’amplifier tous les phénomènes nuisibles.
Furent bâtis, en accord avec notre Commanditaire (ici, le pôle de formation de l’U.I.M.M.), deux groupes de Stagiaires. Le module théorique initial en salle fût dispensé logiquement en amont, suivi du module pratique durant deux journées au pied des cintreuses, visant des « produits d’aspect » d’une part et des pièces de structures d’autre part, domaines a priori distincts, s’il ne s’agissait de cintrage …
La théorie ayant posé les bases, la veille, d’évidence, pour chacun des Observateurs – dorénavant bien renseignés sur toutes les nuisances – le compte n’y était pas du tout …
Car c’est toujours à ce second stade, que la lumière apparaît. Elle éblouit tout le Groupe sur le nombre de manipulations inutiles produites des d’années durant, autant que sur le désordre des interventions, sur des « consignes » si pauvres en instructions concrètes, enfin sur la non-pertinence des conseils, de Pierre, de Paul, ou de Jacques, bref sur l’autodidactie pratiquée par chacun(e).
C’est toujours très parlant et quelques photos offrent ainsi de nombreux commentaires. On en tire un intérêt prononcé pour la mesure de valeurs submillimétriques touchant à cette sacro-sainte mécanique sur laquelle toute l’industrie mondiale repose encore …
Comme chaque fois, c’est d’ailleurs probablement le cœur de la formation pratique, on répare, on aligne, on améliore, quelquefois on obtient rapidement, ce qui fût le cas, des retouches en usinage. Tout montage ne s’appuyant jamais, que sur des bases mécanique assainies.
Voir le lien sur le site de la Fondation Berliet …
… En 1975, Automobiles M. Berliet compte un effectif de 24 000 personnes.
… SAVIEM (Société Anonyme de Véhicules Industriels et d’Equipements Mécaniques), est une entreprise créée le 23 décembre 1955, par la fusion de la société LATIL, des poids lourds Renault et de SOMUA, sous la marque SAVIEM LRS puis SAVIEM. Avant cette date, il existait en France officiellement, 12 marques avec une production de 18.000 véhicules par an.
L’Etat décide du rattachement de BERLIET à la Régie RENAULTt. En 1978, BERLIET devient R.V.I. (Renault Véhicules Industriels) après l’absorption de SAVIEM. En 1980, disparaissent BERLIET et SAVIEM au profit de la seule marque RENAULT V. I.